AU NIVEAU DE LA GESTION MUNICIPALE
TEXTES ET VIDÉOS
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Lorsque le futile devient une priorité de gestion, c’est-à -dire que les besoins et les maladies imaginaires sont plus importants que l’investissement de nos énergies dans la compréhension, l’efficacité et l’intégrité réelles des opérations sur le terrain, tu réalises que l’élémental du problème est mental donnant lieu à ce genre de crise ou d’incompréhension environnementale.
Mesures d’urgences, un exemple préliminaire à petite échelle de cette incompétence de gestion bien huilée. À l’automne 2016, une démonstration sera faite par votre père au centre de formation des pompiers de la ville de Montréal pour que ces derniers puissent évaluer par eux-mêmes une alternative aux sacs de sable en cas d’inondations. Aucun retour d’évaluation ne nous sera transmis par leurs responsables administratifs par la suite malgré un suivi. Quelques mois plus tard, au printemps 2017, des inondations majeures surviendront à Montréal et ailleurs au Québec entraînant, pour cause de pénurie de sacs de sable, l’achat et l’épuisement des différents inventaires des divers quincailliers allant jusqu’aux inutiles sacs de poussière de pierres troués. Malgré le contexte d’urgence et de rareté qui était martelé sans cesse par les médias à ce moment, ce qui permet souvent de faire grimper les prix et d’orienter les achats, d’aucun à la ville de Montréal ou ailleurs au Québec n’aura l’idée de mettre à contribution nos sacs spécifiquement conçus pour lutter contre les inondations; occasion pourtant pertinente pour tester leur efficacité réelle. Or pouvoir contribuer naïvement à cet effort de guerre justifiant l’endettement collectif pour le bénéfice privatisé de ceux qui ont été choisis pour aider aurait certainement fait une différence pour nous également. La compagnie aurait peut-être survécu et pris son envol, ce qui aurait aidé à relâcher, du moins pendant un certain temps, la pression engendrée sur notre famille encore nucléaire de l’époque. Notez que jamais l’interview réalisé par deux journalistes du Réseau De l’Information (RDI), alors que nous donnions des sacs à des résidents du quartier Ahuntsic-Cartierville, ne sera diffusé à la population. Désormais votre père savait lui aussi pour sûr que les nouvelles « grand public » étaient filtrées suivant des groupes d’intérêts approuvés. Il est donc important de vous rappeler tout le pouvoir que peut exercer un média et son intérêt politique qui le finance pour vous dicter la réalité de ce qui est bon ou pas, définissant le succès de l’un ou de l’autre. Travaillez votre discernement en la matière et méfiez-vous de leur influence par leur vedettariat et leurs produits. Observez maintenant le parallèle avec la crise de la maladie du VIDE. Le même cadre de mesures d’urgences mis en place. La même façon contradictoire des pouvoirs publics d’ignorer ou de dénigrer certains traitements pour en contrepartie justifier l’investissement massifs de fonds publics dans d’autres; dans ce cas, des masques inutiles et des injections expérimentales criminelles qui seront promues médiatiquement à l’avance comme des succès afin de les imposer comme seules solutions acceptables et comme nouvelles habitudes de consommation… Ce qui nous ramène alors à la mise en lumière nécessaire des priorités de nos gestionnaires publics, de leur intégrité et des pouvoirs réels qu’ils desservent.
Si bien cacher l’inefficacité. La ville, un service du capital humain… quelle belle synthèse. Le modèle est donc pensé puisqu’ils te l’écrivent symboliquement pour que tu ne le vois pas. Mais en voici le résumé. Au printemps 2019, alors que j’étais dans une situation précaire et que ma tentative entrepreneuriale dans le monde des mesures d’urgences s’était achevée, je réussis par un appel téléphonique jouant en ma faveur à être considéré sur un poste saisonnier du service de l’environnement de la ville. J’étais reconnaissant car ce poste, usuellement attribué à des étudiants, était parfait pour apprendre à connaître le milieu. Après mon mandat cependant, impossible de progresser dans le service ou ailleurs malgré les besoins et plus de 250 applications. Pas tout à fait exact, car sans l’avoir sollicité, je serai appelé pour une entrevue concernant un poste temporaire d’agent de bureau « banques d’heures » afin d’aider à « temps plein » le service des ressources humaines de l’arrondissement le plus populeux de la ville de Montréal à court de personnel. J’ai accepté car mon intérêt était bien réel. Ce poste me permettait non seulement de continuer à travailler, mais il m’offrait l’opportunité incroyable d’observer de l’intérieur le fonctionnement administratif de la ville et de valider mon impression de la tendance de gestion de nos services publiques. Voici la tendance : des contrats commerciaux biaisés, du placement politique, un problème de priorités, une méconnaissance des opérations, un gaspillage des ressources, une mauvaise utilisation des compétences, une dotation absurde, un leadership déficient, l’absence de respect et d’équité, l’abus psychologique qui détruit des travailleurs, une communication basée sur le faire semblant et la flatterie mal placée afin de ne pas déranger l’incompétence crasse et surpayée d’une gestion cadre déconnectée des besoins et des problèmes sur le terrain afin de protéger les privilèges et l’agenda politique d’une philosophie sociale hiérarchique dégénérée et corrompue. Est-ce cohérent avec tout bon livre d’histoire et l’actualité mondiale du moment? Pour ma part, plus aucun doute, plus aucune excuse, pas de débat; l’expérience personnelle fut concluante menant ainsi à ma démission et un grief pour en témoigner.